Qui sommes nous ?

Le Ventre de Lyon est un projet initié en 2023, de productions agricoles en milieu urbain sur la Métropole de Lyon. Accompagné par la SCIC Les Fermes Partagées, ce projet s'est concrétisé par la création d'une première cave de culture de champignons en presqu'île de Lyon, à 200 m de la Place Bellecour, et à 150 m de la Cité Internationale de la Gastronomie de Lyon. Nous y produisons des champignons certifiés Agriculture Biologique par Ecocert à destination des restaurateurs et hôteliers, mais également des particuliers. Notre gamme de produits s'élargie sur des micropousses et des produits de substitution au lait animal, frais, fermentés et affinés.

Cette idée est construite autour de différentes problématiques que nous avons constaté au sein de nos Métropoles urbaines : 

- L'évolution démographique de nos grandes métropoles et les problèmes d'espace individuel et collectif

- L'évolution climatique et l'inadaptation de nos modes de productions alimentaire face à ces enjeux, dont dépends notre souveraineté alimentaire française et plus particulièrement en ville

- La perte d'une agriculture française qui n'arrive plus à nous nourrir et à vivre de son travail

Démographie Auvergne-Rhône-Alpes

L'Insee dans sa dernière étude sur la population de la Région Auvergne-Rhône-Alpes prévoit une augmentation constante de la population de la Métropole de Lyon, avec un retournement démographique qui ne s'effectuera pas avant 2063.

Cette augmentation d'environ 14000 habitants supplémentaires par an au sein de la Metropole de Lyon, à périmètre urbain constant amène à une densification de vie des personnes sur une zone contrainte. Il en découle des problématiques majeures :

- L'accès au logement
- La capacité de se déplacer
- L'accès aux ressources alimentaires
- L'accès à des espaces verts de proximité
- L'accès aux activités culturelles et artistiques de proximité

Il nous faut donc au sein des métropoles créer des espaces d'accès aux populations limitrophes, sans qu'elles aient besoin de se déplacer à tout va pour assouvir leurs besoins primaires et vitaux de vie en collectivité et d'épanouissement personnel.

Renforcer le nombre de ces lieux de proximité permet également d'avoir un impact sur la sûreté et la sécurité des habitants par des espaces de mixité, non sanctuarisé et vivants par la présence des habitants et les liens qui s'y tissent au quotidien.

Changements climatiques

La station de Météo France de l'Aéroport de Lyon-Bron effectue depuis 1925, un suivi des températures journalières annuelles.

+ 2,5°C température journalière annuelle entre 1925 et 2015 (soit en 90 ans)

Nous constatons tous individuellement et collectivement cette évolution, qui s'associe à une modification de la pluviométrie, non pas en quantité, mais sur des phénomènes ponctuels, qui s'apparentent de plus en plus aux conditions alternatives de saison sèche et saison des pluies que nous connaissons très bien dans certaines zones du monde.

Il nous faut donc renforcer nos ilôts de verdure en métropole, en remplaçant dès que possible nos zones bitumées et goudronnées pour permettre une infiltration de l'eau de pluie dans les sols et non un ruissellement.
Permettre un accès aux habitants à des zones ombragées, ouvertes sur la ville, espace de verdure et accueillantes, qui permettent un développement de la biodiversité.

Diminution du nombre d'agriculteurs en France

Les chambres d'agriculture constatent la disparition de nos exploitants agricoles depuis des décennies. Il nous faut donc relancer des productions agricoles de proximité en produits bruts et transformés. Cela peut s'effectuer par la reconversion de terrains urbains abandonnés, au plus proche des consommateurs par le développement de l'agriculture urbaine.

L'agriculture conventionnelle et l'agriculture urbaine ne sont pas en concurrence, mais elles se complètent.

Elles doivent répondre à une problématique de plus en plus importante que sera la souveraineté alimentaire de nos métropoles.